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Environnement

Carte interactive

Royaume des lacs et des grands espaces, Saint-Sauveur jouit d’un environnement exceptionnel protégé par diverses initiatives municipales. Bordé par l’eau et les montagnes, Saint-Sauveur représente un milieu de vie unique, un milieu de vie à préserver.

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Plan de mobilité active 2023-2033

La mobilité des individus à Saint-Sauveur repose largement sur l’utilisation de la voiture et en résulte une congestion routière accrue dans le centre-ville. De plus, cette dépendance constitue un enjeu de première importance, auquel se rattache un ensemble de problématiques environnementales (pollution atmosphérique), sociales (isolement et exclusion des personnes se déplaçant de façon non motorisée) et de santé publique (stress, maladies cardio-vasculaires).

Face à un vieillissement démographique marqué, la réflexion sur la mobilité doit prévoir que tous(tes) les citoyen(ne)s de Saint-Sauveur puissent satisfaire leurs principaux besoins en déplacement de façon adéquate et sécuritaire.

En ce sens, le Plan de mobilité active 2023-2033 vise à mettre en place les conditions favorables au développement du transport actif dans le périmètre urbain de la Ville de Saint-Sauveur.

Ainsi, le plan de mobilité active présente 70 actions à poser qui, à terme, favoriseront la mobilité active sur le territoire de la Ville de Saint-Sauveur. Ces actions visent à répondre à trois objectifs principaux, soit de :

  • Proposer une vision globale en favorisant une complémentarité entre tous les modes de transport et proposer une vision globale de la mobilité active intégrant tous les types d’usagers(ères).
  • Miser sur la sécurité des déplacements actifs en élaborant des stratégies qui permettent aux piéton(nes) et cyclistes de se déplacer facilement et en toute sécurité dans le périmètre urbain et vers celui-ci.
  • Veiller à augmenter l’utilisation des modes actifs en établissant des stratégies qui permettent d’augmenter l’utilisation des modes actifs et diminuer l’utilisation de la voiture à occupant unique, en proposant l’optimisation de la marche, du vélo et des autres modes de transport actifs.

Consulter le plan de mobilité active

Objets de plastiques à usage unique

Ayant la protection de l’environnement à cœur, la Ville de Saint-Sauveur a adopté un nouveau règlement régissant la distribution d’objets de plastique à usage unique afin de réduire la quantité de matières résiduelles envoyées à l’enfouissement.

En vertu de ce règlement, il est interdit d’offrir, de distribuer ou de mettre à la disposition des consommateurs les objets de plastique à usage unique suivants : sacs, assiettes, bols, contenants, couvercles, tasses, verres, bâtonnets, pailles et ustensiles.

En vue de la mise en application de ce nouveau règlement, la Ville offre un accompagnement aux entreprises ciblées, et une période de transition est prévue jusqu'au 22 avril 2024, date à laquelle ce règlement devra être respecté par tous les commerces de détail et les restaurants. Le règlement s’applique également aux événements se déroulant sur le territoire sauverois.

En savoir plus

Plan d’action en environnement 2021-2023

Le plan d’action en environnement 2021-2023 vise à offrir un cadre d’intervention stratégique capable d’orienter les futures actions de la Ville en matière d’environnement pour mieux planifier les interventions et projets déployés sur son territoire et veiller à ce qu’ils s’inscrivent dans une vision de développement cohérente et concertée.

Ce plan entend ainsi répondre aux impacts de l’urbanisation sur les milieux naturels ainsi qu’aux nouvelles réalités associées aux changements globaux, dont la variabilité des épisodes climatiques. Celui-ci compte neuf objectifs :

  • Adopter une vision durable de la mobilité;
  • Favoriser la conservation et la valorisation des milieux naturels;
  • Assurer la préservation de la ressource en eau;
  • Réduire les îlots de chaleur à l’intérieur du périmètre urbain;
  • Assurer l’intégration optimale des projets immobiliers sur le territoire;
  • Améliorer la durabilité et la résilience des aménagements paysagers;
  • Favoriser l’adoption de comportements écoresponsables;
  • Améliorer la gestion du bruit urbain et la pollution lumineuse;
  • Favoriser la participation citoyenne dans la mise en œuvre du plan d’action en environnement.

Consulter le plan d’action en environnement

Propriétaires de boisés privés

Consulter les résultats du sondage sur les sources de bruit urbain

Consulter le rapport du sondage sur la conservation des milieux naturels

Engrais et pesticides

Adopté le 13 juin 2022, le Règlement 556-2022 régissant l’utilisation extérieure des pesticides et engrais encadre l’utilisation de pesticides et d’engrais sur le territoire de la Ville de Saint-Sauveur pour protéger la santé humaine, protéger la biodiversité et freiner l’eutrophisation des lacs et des cours d’eau. 

À qui s’adresse le règlement?

Le règlement 556-2022 s’adresse aux citoyens, aux entrepreneurs spécialisés en extermination ou en traitement de pelouse ainsi qu’aux membres de l’organisation municipale.

Engrais 

L’utilisation et l’application d’engrais sont interdites en tout temps sur l’ensemble du territoire de la Ville, sauf pour :

  • L’entretien des végétaux en pots et en jardinières;
  • L’entretien des plates-bandes et des potagers, lorsqu’enfoui dans le sol;
  • La fertilisation des arbres, lorsqu’injectée dans le tronc ou dans le sol;
  • L’établissement d’une nouvelle pelouse, et ce, seulement dans les 60 premiers jours suivant son implantation.

Produits autorisés

  • Amendement du sol (compost, fumier composté, tourbe de sphaigne, chaux, gypse, soufre, etc.) 
  • Supplément (biostimulants, extraits de plantes, extraits de compost, acides humiques, champignons mycorhiziens, adjuvants, agents mouillants, surfactants, etc.) 

Produits interdits

  • Engrais (toute substance ou mélange de substance pouvant contenir de l’azote, du phosphore, du potassium, etc.)

Trucs et astuces 

Afin de compenser les ajouts d’engrais, il est possible d’utiliser quelques techniques afin d’améliorer la qualité de votre sol :

  • Pratiquer l’herbicyclage en laissant le gazon coupé au sol;
  • Épandre quelques centimètres de compost sur votre pelouse de manière récurrente;
  • Pratiquer le feuillicyclage à l’automne en broyant les feuilles au fur et à mesure qu’elles tombent à l’aide de votre tondeuse;
  • Cultiver de 5 à10 % de légumineuses dans votre pelouse, tels le trèfle blanc nain, le lotier, la lupuline, etc..

Pesticides

  • L’utilisation et l’application de pesticides sont interdites en tout temps sur l’ensemble du territoire de la Ville, sauf pour :
  • L’azadiractine dans les produits homologués pour le contrôle des ravageurs;
  • Les produits destinés au traitement de l’eau potable, des piscines, des étangs décoratifs, du bois traité et des bassins artificiels en vase clos, dont le contenu ne se déverse pas dans un cours d’eau ou un fossé;
  • L’utilisation ponctuelle et localisée d’insecticides, dans le but spécifique de détruire un nid de guêpes;
  • Les insectifuges pour les humains et les animaux;
  • Les raticides et les fourmicides dans des boîtes d’appâts scellées d’usage domestique ou commercial.
  • Les pesticides utilisés à l’intérieur d’un bâtiment.

Produits autorisés

  • Agents de lutte biologique (nématodes, champignons, bactéries, etc.)
  • Les pyréthrines naturelles sans ajout de butoxyde de pipéronyle;
  • Pesticides à faible impact et biopesticides désignés par l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada (agents microbiens, écomones, extraits de plantes, huiles horticoles) et les ingrédients actifs autorisés à l’Annexe II du Code de gestion des pesticides du Québec (RLRQ, c. P-9.3, r.1), sauf l’acétamipride.

Pour plus de détails, consultez la liste non exhaustive des ingrédients actifs considérés comme à faible impact selon le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).

Pesticidess interdits

Catégorie de pesticides

Nom du produit

Insecticides

Acétamipride

Carbaryl

Clothianidine

Dicofol

Imidaclopride

Malathion

Fongicides

Bénomyl

Captane

Chlorothalonil

Iprodione

Quintozène

Thiophanate-méthyl

Herbicides

2,4-D sels de sodium

2,4-D esters

2,4-D formes acides

2,4-D sels d’amine

Chlorthal diméthyl

MCPA esters

MCPA sels d’amine

MCPA sels de potassium ou de sodium

Mécoprop formes acides

Mecoprop sels d'amine

Mecoprop sels de potassium ou de sodium

Pesticides non homologués par l’ARLA


Trucs et astuces 

Afin d’éviter l’utilisation de pesticides, il est possible d’utiliser quelques techniques afin de prévenir les infestations :

  • Tondre votre gazon à une hauteur de 8 à10 centimètres;
  • Favoriser une pelouse variée et semer les endroits clairsemés avec des variétés telles que le trèfle, le fétuque, l’ivraie, etc.

Permis temporaire d’application de pesticides

Un permis temporaire d’application peut être délivré dans les cas où une infestation ou un danger nécessite l’utilisation de pesticides, lorsque la preuve sera faite que toutes les étapes de la lutte intégrée ont été mises en place et que les alternatives connues, respectueuses de l’environnement, auront été épuisées, y compris l’utilisation de pesticides à faible impact.

Cependant, toute demande d’utilisation de pesticides faisant partie de la famille des néonicotinoïdes, ou dont l’ingrédient actif n’est pas homologué par Santé Canada, sera refusée en tout temps.

Faire une demande de permis temporaire d’application de pesticides

Enregistrement des entrepreneurs

Afin d’offrir des services d’application de pesticides des classes 1 à 5, à faible impact ou non, d’agents de lutte biologique, d’engrais, d’amendements ou de suppléments sur le territoire de la Ville, les entrepreneurs sont tenus de se procurer un certificat d’enregistrement annuel auprès de la Ville, selon le tarif établi dans le Règlement de tarifs pour l’utilisation d’un bien, d’un service ou d’une activité pour l’année en cours.

L’enregistrement annuel implique également la remise à la Ville d’une copie du registre des ventes, et ce, conformément au Règlement sur les permis et les certificats pour la vente et l’utilisation des pesticides prévus à la Loi sur les pesticides (RLRQ, c. P-9.3, r. 2).

Entrepreneurs enregistrés pour la saison 2023 :

  • Passion Pelouse
  • Pelouse Unique
  • Vertdure Laurentides
  • Weed Man Laurentides-Lanaudière

Formulaire de demande de certificat d’enregistrement annuel

Registre des applications de pesticides

Une fois rempli, envoyez votre formulaire à [email protected].

Information

Pour obtenir des renseignements supplémentaires, communiquez avec le Service de l’environnement et du développement durable.

Espèces envahissantes

Herbe à poux

L’herbe à poux est une plante annuelle envahissante très répandue au Québec. On la retrouve notamment le long des trottoirs et des rues ainsi que sur les terrains déboisés et non entretenus.

Source : Gouvernement du Québec

Pourquoi s’en préoccuper?

Chez certaines personnes, le pollen émis par l’herbe à poux peut causer une rhinite allergique, communément appelée rhume ou fièvre des foins. Les symptômes bien connus sont caractérisés par un écoulement nasal, des éternuements répétitifs, des yeux rouges, larmoyants et irrités ainsi que des problèmes respiratoires. Dans la région de Saint-Sauveur, la période de pollinisation critique pour les personnes allergiques se situe entre le début et la mi-août.

Comment la reconnaître?

L’herbe à poux a des feuilles opposées, profondément découpées et couvertes de duvet. Ses fleurs forment de longs épis au sommet de la plante.

Comment la contrôler?

L’arrachage : idéal pour les petites surfaces. Contrairement à l’herbe à la puce, on peut arracher l’herbe à poux sans crainte, car elle ne provoque pas de réaction cutanée au toucher. Il est préférable de l’arracher avant sa floraison (avant le mois d’août).

La tonte ou le fauchage : effectuer deux coupes, soit une à la fin de juillet et une seconde à la mi-août, afin d’empêcher les plants de fleurir. Une hauteur de coupe à 2 cm est idéale et procure le meilleur contrôle.

L’implantation d’un couvert végétal compétitif : l’ensemencement et l’amélioration de la qualité organique et physique du sol permet à d’autres plantes de croître et ainsi nuire à la croissance de l’herbe à poux.


Berce du Caucase

La berce du Caucase est une plante exotique envahissante et toxique. Elle présente un danger pour la santé humaine ainsi que pour l’environnement.

Pourquoi s’en préoccuper?

La sève de la berce du Caucase contient des toxines. Lorsqu’exposée à la lumière (ultraviolets naturels ou artificiels), elle peut causer des lésions à la peau apparentées à des brûlures. De plus, cette plante croît rapidement et entre en compétition avec les plantes indigènes d’un milieu.

Comment la reconnaître?

  • Hauteur entre 2 et 5 mètres.
  • Tige : robuste, de 4 à 10 cm de diamètre et recouverte de poils blancs rudes, éparpillés sur toute la tige, mais surtout présents à la base de la tige des feuilles. Elle présente des taches pigmentaires bien définies et de couleur pourpre.
  • Feuilles : se divisent en une à trois feuilles, profondément dentelées, vert foncé et de grande taille.

Source : Gouvernement du Québec

Comment la contrôler?

Considérant les dangers potentiels de cette plante, communiquez avec le Service de l’environnement et du développement durable.


Herbe à la puce

L’herbe à la puce est une plante répandue dans toutes les régions du Québec. Elle se retrouve principalement le long des clôtures, des routes, des rives ainsi qu’aux abords des bois.

Pourquoi s’en préoccuper?

La sève de l’herbe à la puce peut causer une réaction allergique cutanée douloureuse.

Comment la reconnaître?

L’herbe à la puce est une plante vivace qui mesure de 20 cm à 1 mètre de hauteur. Elle a la forme d’un buisson et chaque feuille est composée de trois petites feuilles pointues (folioles). La tige de la foliole centrale est plus longue que les deux autres. En juin et juillet, l’herbe à la puce produit des bouquets de fleurs de couleur crème.

Source : Gouvernement du Québec

Comment la contrôler?

Pour éliminer l’herbe à la puce, il est nécessaire de l’arracher en s’assurant de détruire ses racines et ses tiges. Toutefois, considérant les réactions allergiques cutanées possibles, il est recommandé de toujours porter des gants imperméables en caoutchouc ou en nitrile et de porter des vêtements longs pour éviter tout contact de la peau avec la sève de la plante. Il faut disposer des plantes dans un sac à ordures bien fermé. Il ne faut pas brûler l’herbe à la puce, car la fumée produite par la combustion des plants peut avoir des conséquences dangereuses.

Éliminer l’herbe à la puce


Renouée du Japon

La renouée du Japon, aussi connue sous le nom de bambou japonais, est une plante qui a été introduite en Amérique du Nord à la fin du 19e siècle à des fins ornementales.

Pourquoi s’en préoccuper?

Malgré sa beauté, la renouée du Japon figure au palmarès des 100 pires espèces envahissantes de la planète selon l’Union mondiale pour la nature (UICN). Effectivement, en raison de son mode de reproduction végétatif, un petit fragment de tige ou de rhizome est suffisant pour assurer la naissance d’un nouveau plant. Les toxines libérées par ses tiges souterraines empêchent les autres plantes de pousser et grâce à ses peuplements denses, elle étouffe toutes les espèces indigènes qui l’entourent. Elle présente surtout un problème sur le bord des lacs et cours d’eau, dans les milieux humides, les fossés et tout autre milieu perturbé.

Comment la reconnaître?

La renouée du Japon est une espèce vivace qui peut atteindre de 2 à 3 mètres de hauteur pendant la saison estivale. Ses tiges sont creuses et noueuses et elle produit de petites fleurs blanchâtres en grappes.

Source : espacepourlavie.ca

Comment la contrôler?

Bien qu’elle soit difficile à éradiquer, plusieurs méthodes existent pour éliminer ou affaiblir la renouée du Japon. Considérant sa facilité de reproduction, il est toutefois important de disposer des plants et des rhizomes dans des sacs à déchets étanches. Il ne faut surtout pas en disposer dans la forêt ou les mettre au compostage. Voici quelques méthodes à privilégier :

  • Sur de petites surfaces, retirer manuellement ou à l’aide de machinerie légère;
  • Couper aux deux semaines pendant l’été et sur plusieurs années peut aider à réduire la superficie occupée par la renouée du Japon;
  • Installer une toile géotextile sur les tiges coupées au ras du sol. Une fois les plants morts, il est important de revégétaliser avec des plants indigènes à croissance rapide.

Les citoyens sont priés de signaler la présence de la renouée du Japon sur le territoire de la Ville de Saint-Sauveur en communiquant avec le Service de l’environnement et du développement durable.


Phragmite exotique (roseau commun exotique)

Le phragmite est une plante herbacée qui colonise les milieux humides, les rives des lacs et des cours d’eau ainsi que les milieux secs.

Pourquoi s’en préoccuper?

Le phragmite se reproduit facilement et se propage très rapidement. Il peut former des peuplements denses qui enrayent les espèces végétales indigènes environnantes.

Comment le reconnaître?

Le phragmite peut mesurer jusqu’à 4 mètres et ses fleurs sont en forme de panicules touffues. Sa tige est cannelée, rigide et de couleur beige.

Comment le contrôler?

Plusieurs techniques peuvent aider à freiner la propagation du phragmite :

  • L’extraction mécanique : couper plusieurs fois dans l’été les tiges sous la surface du sol ou sous l’eau;
  • Le bâchage : faucher les plants et les recouvrir d’une toile géotextile pendant plusieurs mois. Revégétaliser par la suite avec des plantes indigènes.

Il faut disposer des phragmites dans un sac à déchets bien fermé. Il ne faut jamais les composter.

Lacs et cours d’eau

Bande riveraine

La bande riveraine est bénéfique aux lacs et cours d’eau et rend de nombreux services écologiques. Entre autres, elle :

  • Diminue la vitesse d’écoulement de l’eau de ruissellement;
  • Stabilise le sol et diminue l’érosion grâce au système racinaire des végétaux qui s’y trouvent;
  • Freine la prolifération des plantes aquatiques et des algues;
  • Fournit abris, nourriture et aires de reproduction pour la faune;
  • Crée de l’ombre et ralentit le réchauffement de l’eau.

À Saint-Sauveur, toute bande riveraine d’un lac ou d’un cours d’eau doit mesurer, à partir de la ligne des hautes eaux :

  • 10 mètres de largeur si un terrain a une pente de moins de 30 %;
  • 15 mètres de largeur si un terrain a une pente de plus de 30 % et présente un talus de plus de 5 mètres de hauteur;
  • 10 mètres de largeur pour tout milieu humide présentant un lien hydrologique avec un cours d’eau (immédiatement adjacent ou non) ou tout milieu humide sans lien hydrologique d’une superficie de plus de 2000 m2.

Les travaux et aménagements permis dans la bande riveraine sont réglementés.

Consulter le règlement de zonage

Cyanobactéries (algues bleu-vert)

Les cyanobactéries sont des microorganismes naturellement présents à de faibles densités dans les lacs et les cours d’eau. Toutefois, les cyanobactéries peuvent devenir problématiques si leur population s’accroît de façon démesurée. Les proliférations formées, alors généralement visibles, sont des fleurs d’eau (blooms). L’apparence des fleurs d’eau diffère selon les conditions environnementales et les espèces de cyanobactéries. Elles peuvent ressembler à une soupe au brocoli ou à une purée de pois, mais aussi à un déversement de peinture en surface (écume). Les fleurs d’eau sont rarement rougeâtres, mais souvent vertes ou turquoises.

Les cyanobactéries produisent des toxines appelées cyanotoxines et peuvent présenter un risque pour la santé humaine. Si on en ingère, elles peuvent causer des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales et la diarrhée. En cas de contact cutané, elles peuvent également causer une irritation des yeux, de la peau et des oreilles.

Afin d’éviter des problèmes de santé, il est recommandé de :

  • Ne pas pratiquer des activités nautiques et la baignade;
  • Ne pas manger les viscères de poissons recueillis dans le plan d’eau affecté;
  • Ne pas laisser un animal domestique jouer ou s’abreuver dans le plan d’eau;
  • Ne pas consommer l’eau provenant d’un puits de surface qui est de couleur verdâtre ou qui présente une coloration inhabituelle.

Protection des pollinisateurs

Guide de plantation pour asclépiade

Les pollinisateurs sont des organismes qui contribuent à transférer le pollen d’une fleur à l’autre en assurant ainsi la fertilisation des plantes qui produisent les fruits et les légumes que nous consommons. Au Québec, les abeilles domestiques, les abeilles indigènes, les papillons, les guêpes, les mouches, certaines espèces de coléoptères, les colibris et certaines espèces de chauves-souris peuvent participer à la pollinisation des plantes. 

En 2022, la Ville s’est engagée officiellement à protéger les pollinisateurs et leurs habitats en devenant une Ville amie des abeilles et une Ville amie des monarques.

Ville amie des abeilles

Le 21 juin 2022, la Ville est devenue la 64e Ville amie des abeilles, une certification chapeautée par l’organisme sans but lucratif Bee City Canada.

Bee City Canada a pour mission d’encourager les villes, les municipalités, les communautés des Premières Nations, les établissements scolaires, les entreprises et les autres organisations à passer à l’action pour protéger les pollinisateurs.

La Ville s’est donc engagée auprès de cet organisme et auprès des citoyens à mettre en place des mesures afin de protéger les pollinisateurs et plus particulièrement les abeilles.

Ville amie des monarques

Le 15 novembre 2022, la Ville a obtenu la certification Ville amie des monarques avec mention bronze de la Fondation David Suzuki.

La Fondation David Suzuki, en partenariat avec Espace pour la vie, a lancé l’initiative Ville amie des monarques au Québec qui vise la mise en place de mesures pour la restauration des habitats du monarque et la sensibilisation des citoyens. Cette initiative a été mise en place afin de protéger le papillon monarque, une espèce menacée dont la population a chuté drastiquement au cours des deux dernières décennies. Les scientifiques attribuent ce déclin à la dégradation et à la perte d’habitats de reproduction. Toutefois, les villes peuvent jouer un rôle clé pour protéger l’habitat de ce papillon emblématique et contribuer à la sauvegarde de cette espèce.

Afin d’obtenir la mention bronze, la Ville a mis en place huit mesures, sur une possibilité de 24, afin de préserver l’habitat et contribuer à la sauvegarde du monarque. Dans les prochaines années, la Ville souhaite atteindre le niveau argent en ajoutant sept mesures supplémentaires à celles déjà mises en place.

Engagements de la Ville

Dans le cadre de ces certifications, qui visent à protéger les abeilles, les monarques et les autres pollinisateurs, ainsi que de restaurer leur habitat et sensibiliser les citoyens, la Ville s’engage à mettre en place ou continuer les actions suivantes :

  • Cesser l’utilisation de pesticides;
  • Interdire l’utilisation de néonicotinoïdes et de tous les pesticides non homologués par Santé Canada sur le territoire;
  • Conserver des terrains municipaux à l’état naturel afin d’offrir un habitat et de la nourriture aux pollinisateurs;
  • Sensibiliser les citoyens lors d’activités diverses sur les abeilles et les monarques;
  • Distribuer des plantes mellifères aux citoyens afin de favoriser la plantation de ces espèces dans leur jardin;
  • Sensibiliser les citoyens à un entretien écologique des pelouses;
  • Collaborer avec le Rucher Collectif afin de poursuivre le projet de ruche urbaine derrière l’hôtel de ville;
  • Participer au Défi Pissenlit annuellement.

Quoi faire à la maison pour protéger les pollinisateurs?

  • Cesser l’utilisation de pesticides;
  • Planter des végétaux mellifères qui fleurissent à différents moments, soit du début du printemps jusqu’à la fin de l’automne;
  • Planter des végétaux mellifères indigènes, qui poussent naturellement dans la région sans intervention humaine, telle que l’ancolie du Canada, l’aster de Nouvelle-Angleterre, la monarde fistuleuse ou la verge d’or toujours verte;
  • Planter de l’asclépiade pour la survie des papillons monarques. Cette plante est utilisée par les papillons pour pondre leurs œufs puisque c’est la seule source de nourriture pour les chenilles;
  • Planter des végétaux diversifiés (fleurs de différentes couleurs et formes, arbres, arbustes, plantes grimpantes, vivaces, etc.);
  • Laisser des espaces sauvages sur votre terrain en arrêtant de tondre le gazon;
  • Participer aux activités de science citoyenne telles que la Mission Monarque, Bumble Bee Watch ou eButterfly afin de développer des connaissances scientifiques sur les pollinisateurs.Guide_de_plantation_2020_asclépiades.pdf

Conservation volontaire

Éco-corridors laurentiens offre une nouvelle trousse sur la conservation volontaire, destinée à tout intervenant qui souhaite entamer des démarches de conservation volontaire auprès de propriétaires de lots boisés situés sur des terres privées. Elle contient des informations sur les différentes options de conservation volontaire, les étapes à réaliser dans le cadre d’un projet de conservation volontaire, des guides et des outils, ainsi qu’une liste de ressources professionnelles et de programmes d’aide financière. 

Consulter la Trousse de conservation volontaire

Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL)

Le RSVL est un programme de suivi de l’état de santé des lacs basé sur un partenariat entre le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) et les associations de riverains.

Ses principaux objectifs sont :

  • Acquérir des données afin d’établir le niveau trophique d’un grand nombre de lacs et suivre leur évolution dans le temps;
  • Dépister les lacs montrant des signes d'eutrophisation et de dégradation;
  • Éduquer, sensibiliser, soutenir et informer les associations de riverains et les autres participants;
  • Dresser un tableau général de la situation des lacs de villégiature au Québec.

La Ville de Saint-Sauveur rembourse aux associations de riverains les frais d’adhésion au programme RSVL.

Consulter les détails du RSVL